jeudi 2 juin 2016

Noum El Aâfia

On dit souvent que pour savoir où l’on va, il faut connaître d’où l’on vient. Tout le monde scande à tout vent la nécessité de changer de mentalité, et paradoxalement à la moindre initiative dans ce sens le même monde s’affole et vous répudie par la sacro sainte défense des valeurs et des traditions.
 Avons-nous le droit de repenser nos valeurs ? Pourrions nous remettre en cause cet héritage, et  oser soulever cette chape de plomb tout en restant de bon croyants, tout en restant dignes.
Le pire dans cet héritage, à mon sens, c’est cette terrible  crainte de l’impensable, Elle  est tellement dévastatrice qu’elle a fait de nous des adeptes misérables  du victimisme. Nous résistons au modernisme « diabolique » en investissant dans la surenchère morale, Pire, la décadence nous a même conduits, pour apaiser notre peine, et faire valoir notre existence, à sombrer dans un martyrisme chronique. Tout notre malheur est à cause des autres. On arrive toujours à désigner cet « autre » qui nous nous voudra  que du mal. Certes par moment il existe, mais j’ai bien peur que souvent nous l’avons  inventé. On arrive tant bien que mal, à désigner un traitre ou un comploteur, et à défaut on colle tout sur le dos de « satan ».
 Tout cette perception et cette conception de notre  relation avec les autres est érigée tel un édifice inébranlable, défendu par des traditionalistes. Ces derniers, imbéciles au mieux incompétents,  opposent la soumission à dieu au rationalisme nécessaire à la modernité. Ecartant par un revers perfide, ce que  tout bon croyant sait pertinemment, à savoir  que la Science tout comme le Spirituel sont deux pôles nécessaires  à l'évolution de l'être.
La chose révoltante dans tout cela réside dans le fait que le discours des traditionalistes est toujours présenté selon l’éternel archétype : « la civilisation porte en elle les germes de sa propre destruction » !  Ils présentent l’esprit moderne comme une perversion, et par cette démarche, en fait, ils exercent volontairement une espèce d’hypnose  sur eux-mêmes et sur nous. Résultat, toute une nation qui s’installe dans un confort morbide de laxisme.   Nous somme à la veille du mois où la nation s’apprête à perpétrer un des précepte fondamentaux de l’Islam, mois durant lequel l’éternel bouc émissaire (satan) est ligoté. Nous aurons quoi ou plutôt qui  pour nous déculpabiliser de nos stupidités?  Nous allons encore une fois réaliser comme le disait si bien  Nezzar El Kabbani «  Les livres les plus vendu dans les Pays arabes sont les livres de cuisine et les livres d’interprétation des rêves! Donc ; nous somme un peuple qui mange beaucoup et dort beaucoup »
Saha Rgadna  
Nasreddine SAYAD

vendredi 8 avril 2016

A ta santé




J’ai perdu la tête, mais paradoxalement je trouvais cela agréable
L’espace  se dilatait  infiniment en amplifiait l’écho de  tes émotions
Et quand tu es là bas, j’étais déconnecté, sans la moindre attention
je n’en savais pas assez ? non,  J’en savais trop ! Je suis incriminable
Est-ce que cela fait de moi un fou ? Probablement

Là où tu es,  j’espère qu’il est  bon le temps que tu passe
Mais penses y deux fois avant de me répondre : qui penses-tu que tu es ?
Tu penses vraiment que tu maitrise la situation ?  Ha que ton âme soit bénie
Ici et là bas, je crains pour toi qu’il ne s’agit que de la même place
Mais peut être es-tu fou ? Probablement

Je me voyais vivre comme mes héros ne craignant ni le risque, ni le téméraire  
Mais c’est le gamin qui voyait cela, c’est le gamin qui le voulait
Ce n’est pas une coïncidence si je suis né, et ma raison d’être tu la connais
Quand j’aurai terminé mon devoir, reviens et assiste à mes funéraire
Peut être sommes-nous fous ? Probablement.......Bessahtak

Nasreddine SAYAD

samedi 16 janvier 2016

Chuuuut!! Saktouna!!!!


Taisez vous !!!! Vous n’êtes que la création  des  maîtres faussaires,  et usurpateurs.  Vous n’êtes que les fèces laissés sur les  décombres d’une  guéguerre  minable et  fratricide où la grande perdante fût la morale et la probité. 

De cette vermine vous êtes nés. Maudits par tout le monde, vous avez pu subsisté comme des cafards, grâce à votre agilité mais surtout  votre perfidie. Frustrés par vos origines et par votre petitesse,  vous  vous êtes armés d’une voracité saillante. En cogitant dans tous les sens, vous avez aspiré à une mutation moins affligeante. Mais tout ce que que vous avez produit n’est que de la pisse au vent, qui tellement elle est abondante, que là où vous regardez, vous ne voyez que le reflet de vos sales gueules de  têtards, vilains et répugnants. Advienne que pourra, et hâtivement vous vous êtes approprié sans grande peine  l’espace. En fait, vous n’avez fait que polluer un vide.
Pour casser l’ennui de leur congé vos créateurs, reviennent par intermittence s’enquérir de l’étendue de leur acte. Ils n’ont pas de tourment à se faire,  car comme dirait Brel, chez ces gens là Monsieur, on se lamente pas Monsieur, on ne pleure pas Monsieur,… on se réjouie !!!
Vos maitres   gazouillards  ne se fatiguent point dans ce  jeu sarcastiques. Ils continuent de nous envenimer les tampons   par des discours fallacieux en croyant nous dissimuler l’effritement de la citadelle qu’ils ont spoliée. Le jeu est en réalité une question de survie pour eux. 
Ils se lamentent sur le ratage alors qu’au fond d’eux même ils se réjouissent de l’exploit. Ils crient au complot alors que toute cette mascarade n’est que leur œuvre funeste. Ils dénoncent par guignoles interposés des traitres en prenant les autres pour des amnésiques voire des débiles.
Taisez vous par la grâce de dieu, votre heure sonnera inéluctablement, car là où vous ne serez  jamais, il y a de braves gens qui dans leur cœur ont préservé l’héritage que vous avez cru dépouillé. Et chez ces gens là Monsieur, on ne mange pas Monsieur, on ne vole pas Monsieur,…On donne et on se sacrifie.

                                                                               Nasreddine SAYAD














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