La possession se matérialise par héritage ; par achat ; ou par découverte.
Quand bien même nous possédons, cela ne nous suffit point. L’égo n’est jamais assouvi. A chaque fois que nous croyons le contenir, la vanité se met en proue pour l’alimenter et le raviver. Nous cogitons sans arrêt dans un espace auquel notre relation est autant intrigante que ridicule. Une entropie nonchalante nous véhicule, bon gré malgré, vers des soi disant groupes. Nous tentons vainement à nous approprier le groupe, pour en faire une espèce de crête. "Crêtins" nous deviendrons ; convaincus que la vue d’en haut est plus apaisante pour notre désarroi que celle de l’intérieur. Nous finissons par abîmer la plénitude de l’espace et en faire un amas de débris tranchants, inaccessible et hostiles.
Paysage déplorable et piètre, qui n’est que la projection fidèle de notre insoutenable avidité. Certains s’approprient l’espace par violence, par fraude voire par détournement. Ces larcins sont étrangement, plus attentifs aux devantures. Ils ne ménagent aucun effort à faire briller leurs trophées. Des receleurs prennent le relais, où le bling bling, l’étincelant, prend de l’ampleur, Le rapt est exhibé comme un spectacle. Et comme toute mise en scène, tout est toc, faux, virtuel et éphémère. Le glas de la fin sonnera inéluctablement, les spectateurs déserteront les travées, la supercherie cédera la place à la surenchère. L’aboutissement de cette dernière sera au mieux, une mutation vers une autre supercherie « plus originale ». Au pire, le spectacle deviendra une tragédie, joué par une meute de chiens, sans maitre, où tout le monde est chien. ALLAH ijib el kheir…
A suivre…..
Nasreddine SAYAD
Quand bien même nous possédons, cela ne nous suffit point. L’égo n’est jamais assouvi. A chaque fois que nous croyons le contenir, la vanité se met en proue pour l’alimenter et le raviver. Nous cogitons sans arrêt dans un espace auquel notre relation est autant intrigante que ridicule. Une entropie nonchalante nous véhicule, bon gré malgré, vers des soi disant groupes. Nous tentons vainement à nous approprier le groupe, pour en faire une espèce de crête. "Crêtins" nous deviendrons ; convaincus que la vue d’en haut est plus apaisante pour notre désarroi que celle de l’intérieur. Nous finissons par abîmer la plénitude de l’espace et en faire un amas de débris tranchants, inaccessible et hostiles.
Paysage déplorable et piètre, qui n’est que la projection fidèle de notre insoutenable avidité. Certains s’approprient l’espace par violence, par fraude voire par détournement. Ces larcins sont étrangement, plus attentifs aux devantures. Ils ne ménagent aucun effort à faire briller leurs trophées. Des receleurs prennent le relais, où le bling bling, l’étincelant, prend de l’ampleur, Le rapt est exhibé comme un spectacle. Et comme toute mise en scène, tout est toc, faux, virtuel et éphémère. Le glas de la fin sonnera inéluctablement, les spectateurs déserteront les travées, la supercherie cédera la place à la surenchère. L’aboutissement de cette dernière sera au mieux, une mutation vers une autre supercherie « plus originale ». Au pire, le spectacle deviendra une tragédie, joué par une meute de chiens, sans maitre, où tout le monde est chien. ALLAH ijib el kheir…
A suivre…..
Nasreddine SAYAD

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