samedi 24 octobre 2015

Fort-Minables


J’ai essayé de transcender mes préjugés, je vous ai inventé une intelligence. Vous vous plaisez à afficher votre déficience, vos actes, comme vos jugements sont  lamentables. A chaque stupidité, à chaque bévue que vous placarder, je vous cherchais vainement un  prétexte, y’en a point parce que vous ne pouvez être autrement que piteux. Votre vanité lugubre  vous aveugle au point où tout ce que vous entreprenez est sordide. Vous sentez la charogne, tous ceux qui vous côtoient sont souillés. J’ai le dégout à vous voir cogiter comme des hyènes affamées. Autant vos habits sont de haute facture autant vous êtes répugnants. Les gueux sont plus fréquentables que vous. Aussi épais qu’il est,  votre cageot  adipeux ne couvre qu’un effroyable creux funeste. Je ne veux plus être là où vous êtes restés, car votre haleine de charognard ne se dissipe qu’après avoir infectés et écœuré ceux qui vous approchent. Vous vous aspergé d’essence de grands parfumeurs, mais votre senteur est éternellement nauséabonde.

 Je m’en veux, j’ai sous-estimez votre aptitude néfaste,  au demeurant, je suis toujours convaincu de  la noblesse de la cause et de la justesse de ma démarche.  Votre démarche à vous, elle n’était ni malicieuse (c’est trop flatteur), encore moins diabolique, elle était tout bêtement stupide. Votre capital  intellectuel est le mensonge, votre moralité est l’opportunisme.  Vous Exalter les plus lâches que vous, vous idolâtrez les plus corrompus que vous. Certes vous être partout, certes vous  êtes nombreux,  mais vous ne pouvez jamais savoir à quel point vous êtes  pitoyablement minables. Rabi khir….

Nasreddine SAYAD

jeudi 1 octobre 2015

Wakt eddbouaaa

B. Russsel a dit que “L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes “. Une citation qui à chaque fois qu’elle effleure mon esprit me console. Ma vie est un perpétuel combat contre mes doutes, combat où le plus important est d’éviter de sombrer dans le pathétique. Comment ne pas douter puisque nous sommes condamnés à survivre dans ce climat insalubre, dans cet environnement nuisible et corrupteur. Beaucoup d’entre nous ont eu à choisir comme échappatoire entre la démence ou la schizophrénie. Dans mon esprit le tableau est illustré telle une jungle: Le lion est exténué voire abattu, l’éléphant est amnésique et déshonoré, le loup est paumé, ... l’hyène sarcastique s’‘autoproclame reine de cette jungle!!!!! Elle est surpeuplée de charognards qui n’ont plus comme pâture que la chaire amère des makaks !!! L’ambiance est sardonique, l’odeur est nauséabonde ...wine el harba wine??? nulle part !!Allah ijib elkhir...
Nasreddine SAYAD

jeudi 13 août 2015

Lacunaire


Souvent par désœuvrement je flâne dans les sentiers des mes souvenances.  Et a chaque fois malencontreusement ce sont les plus affligeants qui demeurent indélébiles.. Le rapport aux personnes  est malgré moi  soumis à d’intrigantes impulsions,   à une  sensibilité exubérante, toujours écartelée entre angoisse et plaisir, entre colère et apaisement.

Dans ma mémoire les personnages sont dissociés des lieux Etrangement l’espace géographique   est sans importance, voire  pénible à cerner,  conséquence sans doute du nomadisme éprouvant qu’a vécu l’enfant mais surtout l’adolescent que j’étais. Les odeurs, les couleurs, les gens, sont eux aussi absents. Dans les sentiers de mes errances je ne croise que des personnages, noyés dans un décors gris.  Une grisaille à la perception paradoxalement changeante. Elle est  limpide et apaisante  si  j’évoque le personnage de mon père, la référence absolue des valeurs de dévouement, de bravoure mais surtout d’humilié.  Elle est envoûtante et mélancolique, tel l’effet d’un émeraude, à chaque fois que je reviens vers une étape précise de ma vie, marquée par la passion, la véhémence, le rêve et l’espoir.

Toujours lié à des personnages, il y a eu de  la tristesse mais surtout beaucoup de désillusion devant «  l’insipide signifiance de la vie ». J’ai appris à souffrir dans la solitude où le seul rempart contre le compulsif était ma foi. Je suis parvenu, tout au moins je le crois, à me remettre de situations de détresse, situation où non seulement j’ai touché le fond, mais  comme dirait l’autre, j’ai même commencé à le gratter.  Cela n’a pas été fait sans  dommage, au contraire les séquelles sont là, bien visibles, accrochées comme des trophées sur les cimes de la matrice de plus en plus transcendante de mon désarroi.


vendredi 10 juillet 2015

J 'ai la rage

J'ai la rage contre cette passivité collective, cet immobilisme pathétique. Les gens sont dans une compétition ridicule, où l'abject et le sordide dominent. La doctrine de  " la fin justifie les moyens" trouve que des adeptes dévoués et convaincus; mais point d'opposants.

Beaucoup de principes qui, de tout temps, ont cimenté mes convictions deviennent, par enchantement, désobligeant, désuets, voire handicapants.

J'ai la rage contre cette rage muette et dévoratrice qui me hante. Je veux la libérer, je veux me libérer. Je me vante toujours de ma capacité de pousser les limites de mon imagination vers des espaces surprenants. Paradoxalement, j'assiste impuissant au confinement insoutenable  de mon audace. Non, Non, je ne suis pas lâche, je suis juste angoissé, hanté par des appréhensions.

A suivre.....
Nasreddine SAYAD

Gachis

La possession se matérialise par héritage ; par achat ; ou par découverte.
Quand bien même nous possédons,  cela ne nous suffit point. L’égo n’est jamais assouvi. A chaque fois que nous croyons le contenir, la vanité se met en proue  pour l’alimenter et le raviver. Nous cogitons sans arrêt dans un espace auquel  notre relation est  autant  intrigante que ridicule. Une entropie nonchalante nous  véhicule, bon gré malgré, vers des soi disant groupes. Nous tentons vainement à nous approprier le groupe, pour en faire une espèce de crête. "Crêtins" nous deviendrons ;  convaincus que la vue d’en haut est plus apaisante pour notre désarroi que celle de l’intérieur.  Nous finissons par abîmer la plénitude de l’espace et en faire un amas de débris tranchants, inaccessible et hostiles.
Paysage déplorable et piètre,  qui n’est que la projection  fidèle de notre insoutenable avidité. Certains s’approprient l’espace par violence, par fraude voire par détournement.  Ces larcins sont étrangement, plus attentifs aux devantures. Ils ne ménagent aucun effort à faire briller  leurs trophées. Des  receleurs prennent le relais, où le bling bling, l’étincelant, prend de l’ampleur, Le rapt est exhibé  comme un spectacle. Et comme toute mise en scène, tout est toc, faux, virtuel et éphémère.  Le glas de la fin sonnera inéluctablement, les spectateurs déserteront les travées, la supercherie cédera la place à la surenchère. L’aboutissement de cette dernière sera  au mieux, une mutation vers une autre supercherie «  plus originale ». Au pire, le spectacle deviendra une tragédie, joué par une meute de chiens, sans maitre, où tout le monde est  chien.   ALLAH ijib el kheir…

A suivre…..
Nasreddine SAYAD