J’ai essayé de transcender mes préjugés, je vous ai inventé
une intelligence. Vous vous plaisez à afficher votre déficience, vos actes, comme
vos jugements sont lamentables. A chaque
stupidité, à chaque bévue que vous placarder, je vous cherchais vainement
un prétexte, y’en a point parce que vous
ne pouvez être autrement que piteux. Votre vanité lugubre vous aveugle au point où tout ce que vous
entreprenez est sordide. Vous sentez la charogne, tous ceux qui vous côtoient
sont souillés. J’ai le dégout à vous voir cogiter comme des hyènes affamées. Autant
vos habits sont de haute facture autant vous êtes répugnants. Les gueux sont
plus fréquentables que vous. Aussi épais qu’il est, votre cageot adipeux ne couvre qu’un effroyable creux
funeste. Je ne veux plus être là où vous êtes restés, car votre haleine de charognard
ne se dissipe qu’après avoir infectés et écœuré ceux qui vous approchent. Vous
vous aspergé d’essence de grands parfumeurs, mais votre senteur est
éternellement nauséabonde.
Je m’en veux, j’ai
sous-estimez votre aptitude néfaste, au
demeurant, je suis toujours convaincu de la noblesse de la cause et de la justesse de ma
démarche. Votre démarche à vous, elle n’était
ni malicieuse (c’est trop flatteur), encore moins diabolique, elle était tout
bêtement stupide. Votre capital intellectuel est le mensonge, votre moralité
est l’opportunisme. Vous Exalter les
plus lâches que vous, vous idolâtrez les plus corrompus que vous. Certes vous
être partout, certes vous êtes nombreux,
mais vous ne pouvez jamais savoir à quel
point vous êtes pitoyablement minables.
Rabi khir….
Nasreddine SAYAD

